Un numéro vert pour les personnes isolées

En ces temps de confinement, le diocèse de Strasbourg met en place à partir d’aujourd’hui
un numéro vert « Allô à votre écoute ». Ce numéro a vocation à être un lieu d’écoute pour
accueillir les personnes qui souhaitent parler de leurs besoins humains et spirituels.

Ce numéro est le 0 805 383 778. Il est gratuit et anonyme.
Les plages horaires vont de 10 h à 22h chaque jour, sept jours sur sept.

Le diocèse de Strasbourg en lien avec Caritas Alsace et la pastorale de la santé ont monté un
réseau d’écoutants. Ces personnes sont des prêtres, diacres, religieux/ses, laïcs ayant déjà
pratiqué l’écoute de personnes en difficulté de vie. Leur mission est d’accueillir les
personnes au téléphone, de comprendre leur attente et de les orienter, le cas échéant, vers
des structures diocésaines qui correspondent à leur besoin.

L’Eglise se rend ainsi disponible pour offrir une écoute fraternelle à tout le monde,
pratiquant ou non, catholique ou non.

Contact presse : François -Nicolas d’Alincourt

07 57 44 19 57

Semaine Sainte

C’est une semaine qui commence
et dont chaque jour est un commencement

C’est une semaine de traversée intérieure
qui va d’une rive à l’autre
et qui franchit la nuit comme la mer

C’est une semaine qui monte
non comme une semaine commerciale
mais comme un pèlerinage

C’est une semaine sainte
Elle monte comme un chemin de foi
Elle monte comme un chemin de croix
Elle monte comme un chemin de cœur
Elle monte comme le soleil sur l’horizon
Elle monte comme les lilas au printemps
Elle monte comme la sève des arbres
Elle sort de terre
comme les premières pâquerettes
comme le premier Ressuscité

C’est une semaine qui monte
comme la vie dans le bois mort de la croix

C’est le passage de la frontière
entre l’hiver et le beau temps

C’est une semaine qui monte
et c’est en moi qu’elle monte
pour m’ouvrir un passage
entre ma mort
et ma vie
dont le nom est Jésus-Christ.

Jean Debruynne

Le conte des Rameaux : Le petit âne de Béthanie

Quand j’étais un petit âne, j’habitais un joli village qui s’appelle Béthanie, pas très loin de Jérusalem. Un beau jour de printemps, j’étais attaché près de la porte de mon maître à l’entrée du village.

Et voilà que deux messieurs s’approchent et commencent à me détacher. Mon maître sort de la maison et crie d’un ton furieux :

– Qu’est-ce que vous faites là ?

Les messieurs répondent :

– C’est le Seigneur qui en a besoin.

Ils me détachent tout à fait et m’emmènent avec eux. Je me suis laissé faire parce que je voulais savoir qui était le Seigneur. Mon maître nous suivait, tout radouci.

Et voilà que nous arrivons vers un groupe de gens assez nombreux. Nous nous arrêtons vers un homme qui était assis un peu à l’écart.

– Tiens, Jésus, regarde le joli petit âne que nous avons trouvé !

Celui qui s’appelle Jésus se lève, il me regarde et il me donne un baiser sur mon museau.

Un des messieurs qui m’avait amené, enlève son manteau, le met sur mon dos, comme une selle et voilà Jésus qui s’assoit sur moi à califourchon. Un petit coup de talon et je comprends qu’il faut se mettre en route.

A ce moment-là, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Ils se mettent tous à enlever leur manteau ou leur veste et à les jeter sur la route devant moi.

Cela faisait comme un beau tapis de toutes les couleurs, bien doux à mes sabots. Même mon maître a jeté par terre sa belle tunique à rayures toute neuve.

D’autres allaient couper des branches fleuries et les agitaient en criant et en chantant :

– Hosanna, au plus haut des cieux !

A un moment, nous sommes passés à côté d’un petit groupe de gens qui avaient l’air furieux. L’un d’eux a dit à Jésus :

– Empêche tes amis de te chanter Hosanna, c’est un chant pour un Dieu.

Mais Jésus leur a répondu :

– S’ils se taisent, ce sont les pierres du chemin qui vont se mettre à chanter !

Et nous sommes allés jusqu’au temple de Jérusalem. Nous avons parcouru les rues immenses. Jésus ne disait plus rien. A quoi pouvait-il penser ? Plus personne ne chantait ? Quand nous passions avec Jésus au milieu de la foule des gens, ils nous regardaient en silence. Certains disaient tout bas :

– Mais que vient donc faire Jésus à Jérusalem ?

Le soir, quand nous sommes revenus à la maison, j’étais très fatigué !

Et mon maître m’a dit :

– Je crois qu’aujourd’hui, tu as porté le roi du monde !

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Voici une proposition de liturgie familiale qui n’est pas calquée sur la célébration de la messe (nous pouvons la suivre à la télévision ou sur internet) ; elle veut permettre de prier et d’être ainsi plongées dans l’expérience croyante que la liturgie de l’Eglise nous propose chaque jour de la semaine sainte.

Liturgie familiale Rameaux 5 avril 20

Un petit jeu pour nos jeunes

Pour savoir ce qu’on fête le jour des Rameaux, trouve la définition de l’Eglise Catholique en remettant la phrase dans le bon sens :

Messe Chrismale en direct

Cette année, Mgr Luc Ravel présidera la Messe Chrismale le :

📍9 avril à 11h00 à la chapelle de l’archevêché.

Pour suivre la célébration en direct, rendez-vous sur la page Facebook du diocèse :

➡️ www.facebook/EgliseAlsace

Prière des Familles

Dieu notre Père,
Nous sommes frères et sœurs en Jésus ton Fils,
Et nous formons une famille dans ton Esprit d’amour.
Bénis-nous dans la joie de l’amour.
Rends-nous patients et aimables, doux et généreux,
Accueillants à ceux qui sont dans le besoin.
Aide-nous à vivre ton pardon et ta paix.
Protège toutes les familles,
Dans ton amour prends soin d’elles,
En particulier celles pour qui nous prions maintenant:

_[en silence, nous prions pour les membres de nos familles et pour nos
frères et sœurs en humanité]._

Augmente en nous la foi, renforce notre espérance
Garde-nous en paix dans ton amour,
Donne-nous de rendre grâce pour le don de la vie partagée.
Nous demandons cela, par le Christ, notre Seigneur,
Amen.