Scouts & Guides de France à Rouffach

Un nouveau groupe Scouts & Guides de France ouvre à Rouffach !

Viens t’amuser avec nous lors de notre après-midi découverte !

Le Samedi 19 septembre 2020 de 14 h à 17 H

PROMENADE des Remparts A Rouffach
A proximité du parc à Cigognes
OUVERT AUX ENFANTS DE 6 A 10 ANS

Renseignements et pre-inscription : 03.89.79.99.48
ou sgdf.rouffach[arobase]-laposte.net

> tract à télécharger


Nous recherchons des jeunes, à partir de 17 ans, pour devenir de futurs animateurs !

Si tu as envie de faire vivre aux enfants leurs projets, participe à notre soirée découverte du Scoutisme, et deviens peut être leur futur animateur.

Le 25 SEPTEMBRE 2020 À 20 H

RENDEZ-VOUS AU PRESBYTERE DE ROUFFACH

> tract à télécharger

Inscription 1ère communion

La rencontre avec les parents et les inscriptions 1ère communion se sont déroulées samedi 12 septembre de 14 h à 17 h au presbytère de Rouffach.

Nous avons fait un jeu coopératif sur l’histoire de Sainte Odile avec la participation des jeunes confirmés.

 


Remise de la Croix aux jeunes de Profession de Foi

Le dimanche 28 juin 2020, les jeunes de la communauté de paroisses se préparant à la Profession de Foi ont reçu une croix au cours de la messe à Gueberschwihr.


7ème dimanche de Pâques : Homélie du père Félix

À Jérusalem commence la vie de l’Église naissante (Ac 1, 12 – 14)

Ça y est ! Jésus est monté au ciel et les Apôtres se retrouvent seuls. Lui qui les rassemblait n’est plus avec eux. Il est monté au ciel, au milieu des chants de joie et règne désormais auprès du Père. Ceci s’est passé quarante jours après Pâques. L’évangéliste Luc, également auteur du livre des Actes des Apôtres, est le seul à nous donner cette précision des quarante jours et de celle de la promesse du Père à Jérusalem (Ac 1, 3.4). Pour Luc, Jérusalem est le centre prédestiné de l’œuvre du salut (Lc 2, 22s et 38), le point d’achèvement de la mission terrestre de Jésus (Lc 24, 33s), et le point de départ de la mission universelle des Apôtres (Lc 24, 47 ; Ac 1, 8).

Ce n’est pas pour rien que Luc met un accent sur Jérusalem. Pour lui, c’est là que s’accomplit le dessein de Dieu. Là, le Fils a été glorifié, là a été renouée l’Alliance entre Dieu et l’humanité, là est donné l’Esprit. Son évangile se termine sur cette dernière consigne de Jésus : « Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Vous donc, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la force d’en-haut » (Lc 24, 49). C’est dans la ville sainte, donc, que commence la vie de l’Église naissante. Dans la première lecture de ce septième dimanche de Pâques, Luc énumère ceux qui composent le groupe : les Onze, quelques femmes, Marie, mère de Jésus, et quelques membres de sa famille. Là encore, les précisions ne sont certainement pas là pour l’anecdote : nous retrouvons les noms des Apôtres déjà cités dans l’évangile (Lc 6, 12 – 16 et Ac 1, 13). Luc veut ainsi marquer la continuité dans la communauté des Apôtres : ce sont les mêmes qui ont accompagné Jésus tout au long de sa vie terrestre, qui maintenant s’engagent dans la mission. Et ils ne pourront être les témoins de la Résurrection que parce qu’ils ont été témoins de la vie, de la Passion et de la mort de Jésus.

Nous retrouvons donc le groupe que Jésus avait choisi avec ses diversités étonnantes qui allaient d’un zélote (on dirait un résistant) à un publicain (autrement dit, un collaborateur) en passant par les pêcheurs du bord du lac… C’est sur cette communauté d’hommes, considérés tels qu’ils sont, que repose désormais l’annonce de la Bonne Nouvelle, sans compter les quelques femmes associées au groupe. Et elle commence cette vie de l’Église dans la prière, « d’un seul cœur et fidèlement », nous dit Luc dans les Actes des Apôtres (1, 14). Et voilà peut-être bien le premier miracle des Apôtres ! Cette prière d’un seul cœur au moment où leur Maître les quitte, où ils se retrouvent apparemment livrés à eux-mêmes et à leurs diversités qui auraient bien pu devenir des divergences.

Mais ils ne sont livrés à eux-mêmes qu’apparemment ! Si Jésus est désormais invisible, il n’est pas pour autant absent. Nous le lisons dans la finale de l’évangile de Matthieu : « Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (28, 20). Voilà peut-être bien une phrase qui peut éclairer ce qu’est la prière : on ne prie pas pour que Jésus se fasse proche, car il est proche de nous à chaque instant ; mais on prie pour se replonger dans sa présence.

Seigneur, toi qui es vivant en nos cœurs éclaire nos prières et nos actions. Fais de nous les témoins de ta vérité. Que ton Esprit de fidélité nous aide à comprendre que la diversité dans nos groupes humains est une source de richesse pour bâtir un monde nouveau et uni où règnent la cohésion, la solidarité, la justice et la paix. Amen !

Bonne semaine de prière à l’Esprit Saint.

Père Félix Zannou HOUESSOU

Se préparer à la Pentecôte en petits Cénacles

Cheminons ensemble vers la Pentecôte.

Sortis du confinement, nous ne pouvons néanmoins pas encore nous retrouver en assemblée dans notre paroisse. 
Cependant, en respectant les gestes barrières, nous pouvons nous retrouver à quelques-uns, maximum 10 personnes, avec nos voisins, nos amis, notre famille un peu plus élargie que celle de notre foyer. 

Aussi, notre évêque Mgr Ravel nous propose de nous retrouver quotidiennement, entre l’Ascension et la Pentecôte (du 22 au 30 mai) en petits groupes pour prier ensemble et invoquer l’Esprit Saint, environ 15 à 20 mn. 

Ces petits temps de prière permettront de renouer progressivement avec la communauté pour se laisser combler par l’Esprit Saint. Nous pourrons nous retrouver à l’extérieur dans un jardin, un parc, sur le parvis d’une église ou à l’intérieur, dans une chapelle… Ces temps de prière pourront se dérouler au moment choisi par chaque groupe.

Les groupes peuvent se constituer dans le cadre d’un groupe paroissial existant, comme les équipes de catéchistes, lecteurs, conseils de fabrique, chorales, visiteurs de malades, saveurs d’évangiles, mouvements, ou simplement par des fidèles ou par des familles souhaitant s’organiser librement ou se joindre à un groupe.

Pour le déroulement des temps de prière, une fiche support sera transmise aux participants

Pour une bonne organisation, nous invitons chaque groupe à se faire connaître en :
remplissant le formulaire ci-contre,
– ou en envoyant un mail à cette adresse contact@paroisses-rouffach-nds.org 
– ou par téléphone à la paroisse (03 89 49 61 10), en indiquant le lieu éventuellement choisi. 

N’oublions pas d’associer les fidèles qui n’ont pas de mail mais qui souhaiteraient participer. Les personnes ne connaissant pas de groupe à rejoindre peuvent se manifester individuellement et nous leur indiquerons un groupe le plus proche de leur secteur.

Veuillez vous faire connaître dès que possible et parlez-en autour de vous !

Que le feu de l’Esprit Saint 
embrase de ses dons notre communauté de paroisses !

INSCRIPTION

    S'inscrire aussi à notre Newsletter

    Un numéro vert pour les personnes isolées

    En ces temps de confinement, le diocèse de Strasbourg met en place à partir d’aujourd’hui
    un numéro vert « Allô à votre écoute ». Ce numéro a vocation à être un lieu d’écoute pour
    accueillir les personnes qui souhaitent parler de leurs besoins humains et spirituels.

    Ce numéro est le 0 805 383 778. Il est gratuit et anonyme.
    Les plages horaires vont de 10 h à 22h chaque jour, sept jours sur sept.

    Le diocèse de Strasbourg en lien avec Caritas Alsace et la pastorale de la santé ont monté un
    réseau d’écoutants. Ces personnes sont des prêtres, diacres, religieux/ses, laïcs ayant déjà
    pratiqué l’écoute de personnes en difficulté de vie. Leur mission est d’accueillir les
    personnes au téléphone, de comprendre leur attente et de les orienter, le cas échéant, vers
    des structures diocésaines qui correspondent à leur besoin.

    L’Eglise se rend ainsi disponible pour offrir une écoute fraternelle à tout le monde,
    pratiquant ou non, catholique ou non.

    Contact presse : François -Nicolas d’Alincourt

    07 57 44 19 57

    Semaine Sainte

    C’est une semaine qui commence
    et dont chaque jour est un commencement

    C’est une semaine de traversée intérieure
    qui va d’une rive à l’autre
    et qui franchit la nuit comme la mer

    C’est une semaine qui monte
    non comme une semaine commerciale
    mais comme un pèlerinage

    C’est une semaine sainte
    Elle monte comme un chemin de foi
    Elle monte comme un chemin de croix
    Elle monte comme un chemin de cœur
    Elle monte comme le soleil sur l’horizon
    Elle monte comme les lilas au printemps
    Elle monte comme la sève des arbres
    Elle sort de terre
    comme les premières pâquerettes
    comme le premier Ressuscité

    C’est une semaine qui monte
    comme la vie dans le bois mort de la croix

    C’est le passage de la frontière
    entre l’hiver et le beau temps

    C’est une semaine qui monte
    et c’est en moi qu’elle monte
    pour m’ouvrir un passage
    entre ma mort
    et ma vie
    dont le nom est Jésus-Christ.

    Jean Debruynne

    Le conte des Rameaux : Le petit âne de Béthanie

    Quand j’étais un petit âne, j’habitais un joli village qui s’appelle Béthanie, pas très loin de Jérusalem. Un beau jour de printemps, j’étais attaché près de la porte de mon maître à l’entrée du village.

    Et voilà que deux messieurs s’approchent et commencent à me détacher. Mon maître sort de la maison et crie d’un ton furieux :

    – Qu’est-ce que vous faites là ?

    Les messieurs répondent :

    – C’est le Seigneur qui en a besoin.

    Ils me détachent tout à fait et m’emmènent avec eux. Je me suis laissé faire parce que je voulais savoir qui était le Seigneur. Mon maître nous suivait, tout radouci.

    Et voilà que nous arrivons vers un groupe de gens assez nombreux. Nous nous arrêtons vers un homme qui était assis un peu à l’écart.

    – Tiens, Jésus, regarde le joli petit âne que nous avons trouvé !

    Celui qui s’appelle Jésus se lève, il me regarde et il me donne un baiser sur mon museau.

    Un des messieurs qui m’avait amené, enlève son manteau, le met sur mon dos, comme une selle et voilà Jésus qui s’assoit sur moi à califourchon. Un petit coup de talon et je comprends qu’il faut se mettre en route.

    A ce moment-là, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Ils se mettent tous à enlever leur manteau ou leur veste et à les jeter sur la route devant moi.

    Cela faisait comme un beau tapis de toutes les couleurs, bien doux à mes sabots. Même mon maître a jeté par terre sa belle tunique à rayures toute neuve.

    D’autres allaient couper des branches fleuries et les agitaient en criant et en chantant :

    – Hosanna, au plus haut des cieux !

    A un moment, nous sommes passés à côté d’un petit groupe de gens qui avaient l’air furieux. L’un d’eux a dit à Jésus :

    – Empêche tes amis de te chanter Hosanna, c’est un chant pour un Dieu.

    Mais Jésus leur a répondu :

    – S’ils se taisent, ce sont les pierres du chemin qui vont se mettre à chanter !

    Et nous sommes allés jusqu’au temple de Jérusalem. Nous avons parcouru les rues immenses. Jésus ne disait plus rien. A quoi pouvait-il penser ? Plus personne ne chantait ? Quand nous passions avec Jésus au milieu de la foule des gens, ils nous regardaient en silence. Certains disaient tout bas :

    – Mais que vient donc faire Jésus à Jérusalem ?

    Le soir, quand nous sommes revenus à la maison, j’étais très fatigué !

    Et mon maître m’a dit :

    – Je crois qu’aujourd’hui, tu as porté le roi du monde !